L’exposition Résilience civique collaborative a donné à R-URBAN l’opportunité de prôner l’intérêt des initiatives bottum-up, plus adaptées à remplir l’impératif de résilience et situées au cœur du contexte de crise climatique, sociale, de ressources et d’énergie auquel nous faisons face.
L’exposition présente un certain nombre de pratiques et d’outils destinés à initier une résilience collaborative connectée au réseau international que constitue R-URBAN et à proposer une vision co-produite de la résilience urbaine des espaces métropolitains périphériques.
R-URBAN est un modèle en matière de construction d’infrastructures pour une transformation bottum-up de la résilience urbaine : il ne s’agit pas seulement d’un processus extérieur mais aussi d’un processus intérieur destiné à devenir plus flexible, robuste et en capacité d’agir (Rob Hopkins). La culture de la résilience intègre le processus de redonner des capacités, de construire un réseau social et un apprentissage mutuel.
Ces pratiques micro-sociales et micro-culturelles, généralement liées à des modes de vies individuels (i.e le jardinage, le tri des déchets, le co-voiturage, l’échange d’outils et de compétences avec les habitants du quartier), mettent l’accent sur l’attention portée aux détails, les particularités et les capacités à développer la créativité, ainsi qu’à l’innovation qui agissent au quotidien.
Fondée sur l’exemple de R-URBAN, l’exposition dresse le tableau non seulement de cette capacité locale à inventer et transformer des quartiers, mais aussi des contraintes administratives qui la bloquent et des propositions envisagées pour contourner ces freins, par le biais d’un renouveau des politiques publiques comme des structures.
